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T’imagine te retrouver dans une baraque de rêve avec ton/ta chéri(e)? C’est exactement ce qui arrive à Gemma, une instit’ cool, et son copain Tom. Ils se laissent guider par Martin, un agent immobilier qui, entre nous, est un peu flippant, pour découvrir le coin paradisiaque de Yonder. Mais attends, c’est pas aussi parfait que ça en a l’air. Ils débarquent là-bas et se retrouvent face à une série de baraques toutes identiques, super clean mais… quelque chose cloche. Et ce n’est clairement pas le prix canon de leur future demeure pastel qui est vide de chez vide. Du coup, ils se demandent : « La baraque n°9, c’est vraiment le bon plan ou pas ? »
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La rencontre avec l’énigmatique Martin
Alors que l’on découvre une étrange scène d’ouverture montrant le parasitisme de couvée d’un coucou, on fait la connaissance de Gemma, l’enseignante attachante, et Tom, son petit ami qui a un don pour le bricolage. Ces deux-là sont sur le point de faire une drôle de rencontre : Martin, un agent immobilier assez bizarre qui a une manière étrange d’imiter leur comportement. Séduits et intrigués, ils décident de suivre ce type jusqu’à une banlieue en vente, une zone remplie de maisons identiques qui répond au doux nom de Yonder. C’est là que les choses commencent à devenir vraiment bizarres, surtout quand Martin imite la voix de Gemma à la perfection après qu’elle a mentionné qu’ils n’avaient pas d’enfants.
Le piège de la maison n°9
Soudain, ils réalisent que Martin et sa camionnette ont disparu sans laisser de traces. Tentant de quitter ce lieu de plus en plus oppressant, ils se retrouvent toujours devant cette fichue maison numéro 9. Malgré leurs efforts pour s’échapper en voiture, ils se retrouvent à court d’essence, toujours prisonniers de cette boucle sans fin. Les choses deviennent encore plus kafkaïennes lorsqu’ils découvrent une boîte contenant de la nourriture insipide sur le seuil de la maison. Une tentative désespérée de s’enfuir aboutit à la même maison, intacte malgré l’incendie initié par Tom, et un nouveau colis les attend, cette fois avec un bébé et un message intrigant : « élevez cet enfant et retrouvez votre liberté ».
L’épreuve de l’éducation forcée
Acceptant à contrecœur leur rôle de parents forcés, ils voient l’enfant grandir à une vitesse anormale. À peine 98 jours plus tard, le bambin a l’apparence d’un enfant de 10 ans et imite Tom et Gemma de manière effrayante. Leur quotidien devient de plus en plus chaotique, Tom s’isolant et développant une obsession pour un trou qu’il creuse dans la cour, tandis que Gemma se bat constamment pour affirmer qu’elle n’est pas sa mère. Dans un acte de rébellion, Tom tente de laisser l’enfant affamé dans leur voiture, espérant forcer une intervention de la mystérieuse force qui les retient là. Gemma, cependant, ne peut se résoudre à le laisser mourir. La tension monte d’un cran lorsqu’un jour, le garçon revient avec un livre mystérieux rempli de mots codés et d’images d’humanoïdes. Lorsqu’il imite de manière perturbante la créature qui lui a donné ce livre, Gemma est profondément choquée, réalisant l’étendue de l’étrangeté de leur situation.
Descente dans la folie
Les derniers jours de Tom
Dans cette partie de l’histoire, le suspense atteint son paroxysme. Le garçon, désormais un jeune adulte, a pris des allures plus inquiétantes, et Tom voit sa santé décliner rapidement. Alors que Gemma essaie sans succès de suivre le garçon lors de ses sorties quotidiennes, elle ne fait que revenir encore et encore à la maison numéro 9. Tom, de son côté, creuse de plus en plus profondément, faisant une découverte macabre : un corps emballé dans un sac sous vide. La situation s’aggrave encore lorsque le garçon les expulse froidement de la maison. Malgré les suppliques désespérées de Gemma pour sauver Tom, le garçon réagit avec une insensibilité glaciale, suggérant qu’il est peut-être temps de « libérer » Tom.
La fin tragique de Gemma
La mort de Tom plonge l’histoire dans une noirceur encore plus profonde, le voyant être jeté de manière indifférente dans le trou qu’il avait lui-même creusé. Gemma, terrifiée et épuisée, se retrouve à affronter le garçon, seule. Dans une tentative désespérée, elle l’attaque avec une pioche, une confrontation qui conduit à une poursuite étrange dans un labyrinthe souterrain sous le trottoir. Là, Gemma découvre l’ampleur horrifiante de ce monde, traversant les pièces de différentes maisons habitées par d’autres garçons et des inconnus dans des états de détresse extrême, y compris une personne qui a mis fin à ses jours. À la fin de cette chasse effrénée, une Gemma épuisée revient au point de départ, la maison numéro 9. Dans une scène déchirante, nous la voyons être enveloppées dans un sac sous vide, le garçon déclarant froidement que les « mères » meurent après avoir élevé leur progéniture. Malgré son état faible, Gemma trouve la force de rejeter son rôle forcé de mère une dernière fois, clamant avec défi : « Je ne suis pas ta putain de mère ».
Le cycle continue
Alors que la vie de Gemma s’éteint, le récit se dirige vers une conclusion inévitablement sombre. Le garçon entame les rites funéraires pour elle de la même manière qu’il l’a fait pour Tom, les enterrant tous les deux dans le trou nouvellement creusé. Ensuite, il retourne au bureau de la succession, où une scène révélatrice se déroule. Martin, maintenant un vieil homme, est sur son lit de mort. Dans les derniers instants de Martin, une transmission de pouvoir se déroule silencieusement. Martin confie au garçon son insigne, symbole de son rôle sinistre, avant de rendre son dernier souffle. Aucune émotion n’est visible sur le visage du garçon lorsqu’il procède à emballer le corps sans vie de Martin dans un sac sous vide, un geste qui souligne la nature cyclique et mécanique de cette réalité cauchemardesque. Sans perdre un moment, il place le corps dans un vide-ordures astucieusement dissimulé en tant que tiroir à dossiers.
Le cycle de terreur et de manipulation semble prêt à recommencer lorsque les portes du bureau s’ouvrent pour révéler un nouveau couple. Le garçon, adoptant le rôle qui lui a été légué, se lève prêt à les accueillir. Il semble que l’horreur qui a englouti Gemma et Tom est destinée à se répéter, mettant en évidence la brutalité inhumaine du système en place. Dans un écho presque parfait du passé, le garçon se prépare à accueillir le couple innocent avec la même façade trompeuse que son prédécesseur, mettant ainsi en scène le début d’un nouveau chapitre de ce récit macabre.
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